Faute d’effectifs suffisants, les heures supplémentaires ont coûté cher à Urgences-Santé au cours des dix dernières années en termes d’argent et de mobilisation. Ce défi a été surmonté grâce à la révision complète des méthodes de sélection du personnel.
Plus de 110 000 heures supplémentaires - un sommet - ont été répertoriées au cours de l’année 2009-2010. « Mais cette situation est en voie de changer », déclare Mylène Côté-Turcotte, conseillère en gestion des ressources humaines, qui a incité Urgences-Santé à prendre les moyens pour remédier au problème.
Les mots « pénurie de main d’œuvre » ont d’ailleurs aujourd’hui disparu du vocabulaire de la plus importante entreprise d’ambulances au pays.
« Le principal facteur venu à la rescousse d’Urgences-Santé repose essentiellement sur l’allègement substantiel de son processus d’embauche, qui est passé de 12 à 4 semaines », indique Mme Côté-Turcotte.
Depuis l’instauration de ce nouveau processus en mai 2009, plus de 180 ambulanciers ont été embauchés. Soit huit fois plus de personnel paramédic qu’avait l’habitude d’engager Urgences-Santé pour une même période.
Des tests rigoureux
L’entreprise est reconnue pour présenter l’un des processus d’embauche les plus rigoureux au Québec. La révision des méthodes de sélection a permis à l’organisation de réunir l’ensemble de ses tests dans une même journée et de regrouper les entrevues en une seule semaine.