CSN
La CSN est heureuse que l’importance des régimes à prestations déterminées soit reconnue par le rapport D’Amours. Le syndicat considère cependant que le rapport aurait pu en dire davantage « afin d'apporter des solutions pour garantir un revenu décent pour tous à la retraite ».
« Nous ne pouvons souscrire à l'idée que la survie des régimes à prestations déterminées se fasse sur le dos des travailleurs en imposant un nouveau partage des risques, une baisse des bénéfices déjà acquis et un nouveau partage des coûts, déplore son président Jacques Létourneau. Les travailleuses et les travailleurs ont maintes fois fait la preuve de leur capacité de convenir d'ententes. » « Tout changement aux règles devra se faire dans un processus démocratique de négociation et tenir compte des ententes qui sont déjà légitimement négociées », ajoute-t-il.
FTQ
La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) aurait souhaité que le rapport D’Amours aborde la bonification du Régime de rentes du Québec. Le syndicat trouve « intéressante » l’idée de la rente de longévité, mais la juge insuffisante. « Toutefois, nous sommes loin d'être favorables à une rente de retraite à compter de l'âge 75 ans alors que nous avons favorisé une bonification de la RRQ dès l'âge de 60 ans», déplore Michel Arseneault, son président.
Les retraités du services publics
L'Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic (AQRP) salue la priorité donnée aux régimes de retraite à prestations déterminées et l’établissement d’une rente de longévité. Elle s’oppose à l’idée de laisser les employeurs décider unilatéralement de l’indexation des rentes.