Selon "des informations de presse, (...) l'Arabie saoudite est prête à pomper à nouveau plus de 10 millions de barils de brut par jour (mbj) pour avoir davantage à offrir aux raffineurs du monde entier", a expliqué de son côté David Hufton, analyste du courtier PVM.
Or, "ces rumeurs ont une certaine crédibilité vu l'état de l'offre et de la demande sur le marché", a indiqué M. Williams. "Même après la chute de près de 4 dollars (mercredi), le prix actuel ne paraît pas justifié, et l'on pourrait facilement défendre un recul des prix jusqu'à une fourchette de 80 dollars" pour le baril de WTI, a-t-il ajouté.
Pourtant, "les risques géopolitiques et l'humeur des marchés financiers semblent aller à l'encontre de toute baisse des prix", ont nuancé les analystes de Commerzbank, se référant à la vague de protestations anti-américaines secouant le monde arabo-musulman et aux mesures de relance annoncées dernièrement par les banques centrales pour stimuler l'économie mondiale.