Certes, l’amélioration des perspectives au sud de la frontière et la relance qui se dessine en Chine sont deux catalyseurs pour l’emploi au Canada.
Cela dit, les économistes demeurent prudents pour les prochains mois.
«Les préoccupations entourant le contexte budgétaire [aux États-Unis] laissent encore bien des inquiétudes quant à la performance de l’économie américaine cette année. Ce climat de tension amènera bien des hésitations chez les employeurs qui préféreront peut-être jouer de prudence dans les premiers mois de 2013 en limitant à la fois les investissements et les embauches», dit l’économiste de Desjardins.
Sonya Gulati, économiste principale pour la TD, émet aussi des bémols. Plusieurs secteurs risquent d’être moins vigoureux, dont celui de la construction, où un net ralentissement de l’activité se fait sentir dans plusieurs régions du pays. Elle rappelle aussi que la croissance du pays devrait avoisiner seulement 1,7 % cette année.