Dans ce contexte, il privilégie le marché boursier américain. «Il offre un meilleur profil risque/rendement. Il est plus diversifié, et les bénéfices devraient continuer de croître grâce à la croissance économique.» Puisque la baisse des prix des carburants est bénéfique pour les ménages, il pense que les titres liés à la consommation devraient bien performer.
Il prévoit que la Réserve fédérale américaine commencera à hausser légèrement son taux directeur, tandis que la Banque du Canada pourrait rester au neutre si les prix du pétrole sont trop faibles. Rien de bien bon pour le marché obligataire.
En Europe, en raison d'une quasi stagnation, la Banque centrale européenne devrait accroître ses interventions en 2015 tandis que la baisse du prix du pétrole aidera les entreprises. M. Gignac croit que le marché boursier européen offre des perspectives intéressantes en 2015, mais que la croissance restera anémique pendant les deux prochaines années.
À lire aussi:
L'Europe, l'Ukraine, la Chine, Le pétrole: autant de risques