En Europe, où l'économie stagne, M. Vallée s'attend à ce que la croissance reprenne modérément, à près de 1 %. La Banque centrale européenne se montrera plus agressive dans ses mesures de stimulation de la relance. «Je m'attends à un dénouement de la crise européenne en 2015», dit-il, en notant que la baisse de l'euro aidera également les entreprises à exporter.
Et les Bourses, alors ? «Tout ce qui monte redescend», lance Luc Vallée, notant que les marchés nord-américains ont encore progressé en 2014 et que les ratios sont élevés. Il s'attend à un marché plus volatil qui pourrait même conduire à une correction, qui serait toutefois aisément «digérée» en raison de la bonne tenue de l'économie. Tant aux États-Unis qu'au Canada, il s'attend à une progression des principaux indices, à laquelle il faut ajouter les rendements de dividende de 2 % à 3 %. «Ce seront des rendements décents, mais pas aussi élevés que ceux des dernières années.»
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