Il suggère de sous-pondérer les matières premières, soit le pétrole et les métaux, compte tenu de la chute des prix en cours. Tout cela finira par toucher le fond, mais «il est trop tôt pour entrer dans le pétrole», dit-il, surtout du côté des entreprises purement productrices. Si on veut mettre de l'énergie dans son portefeuille, il suggère de regarder les sociétés intégrées, qui font le raffinage et la vente au détail.
En contrepartie, il a un faible pour les entreprises pharmaceutiques et les entreprises qui évoluent dans le secteur de la «consommation discrétionnaire», les Dollarama, McDonald's et chaînes hôtelières de ce monde. Il propose aussi le secteur bancaire, mais américain, pas canadien. «Les banques canadiennes sont chères. Les américaines se vendent deux fois moins cher par rapport à leur valeur aux livres», dit-il.
Enfin, les investisseurs qui achèteront des titres américains ne devraient pas se couvrir contre les risques de change. Comme d'autres stratèges, il s'attend à ce que le dollar américain continue de progresser et à ce que le huard faiblisse, ce qui accroîtra les rendements libellés en billets verts.
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