Financière Banque Nationale renouvelle une recommandation "surperformance".
La société doit rapporter ses résultats du premier trimestre le 11 mai. La maison attend une perte de 0,01$ par action alors que le consensus est pour une perte de 0,04$ US.
Cameron Doerksen note que l'entreprise a dû faire face à une bonne dose de couverture médiatique difficile récemment (salaires de la direction, saga Metrolinx et allégation de pots-de-vin en Suède), mais que les fondamentaux à long terme sont inchangés.
L'analyste dit s'attendre à une progression des marges et des flux de trésorerie dans les prochaines années qui devrait augmenter la confiance dans le titre. Il dit croire que les cibles de la direction sur 2020 sont atteignables, ce qui justifierait un prix de l'action beaucoup plus élevé.
En utilisant des anticipations plus faibles que celles de la direction, monsieur Doerksen estime que le titre pourrait valoir plus de 4$ en 2020.
À plus court terme, il croit que de nouvelles commandes de CSeries pourraient agir comme catalyseur pour le titre et surveille l'approche du salon aérien de Paris à la mi-juin.
Sur les rumeurs d'une fusion avec Siemens, Cameron Doerksen souligne que la seule façon de créer des synergies significatives serait de fermer plusieurs usines en Europe, ce qui engendrerait vraisemblablement une forte opposition des syndicats et probablement des gouvernements. Il croit aussi que Bombardier souhaite maintenir le contrôle sur sa division Transport (et sur ses flux de trésorerie). En l'absence d'un tel contrôle, l'entreprise deviendrait plus à risque.
La cible est maintenue à 2,75$.