Une panne? Un accident? Pas grave, c'est l'occasion de s'unir dans l'effort... Photo: DR
Vous et votre équipe, vous avez échoué. Lamentablement. Et cela a fait mal à chacun de vous. Que va-t-il en résulter? Le moral de l'équipe va-t-il s'effondrer? Les bras vont-ils devenir ballants, et les épaules, plier? Certains vont-ils même renoncer, et songer à aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte?
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À toutes ces interrogations, j'imagine que vous êtes tenté de répondre spontanément "oui". D'autant plus que vous avez probablement déjà vécu une telle situation durant votre carrière. Et j'aurais moi aussi répondu comme vous si je n'étais pas tombé sur une étude intitulée Shared negative experiences lead to identity fusion via personal reflection et signée par quatre chercheurs de l'Institut d'anthropologie cognitive et évolutionniste de l'Université d'Oxford (Grande-Bretagne) : Jonathan Jong, Harvey Whitehouse, Christopher Kavanagh et Justin Lane. Une étude qui a changé du tout au tout ma vision de l'échec collectif, et qui pourrait bien changer la vôtre également...
Ainsi, les quatre chercheurs d'Oxford ont procédé à différentes expériences visant à regarder un point précis de l'impact psychologique que peut avoir un événement collectif dramatique sur une personne. Quel point, au juste? Eh bien, ils se sont demandé si l'on ressortait d'une expérience dramatique plus soudé que jamais avec les autres, ou pas.