Tout commence lorsqu'on ne compte plus ses heures... Photo: DR
Votre travail est exigeant. Il vous faut relever défi après défi, et en un sens, tant mieux : il y a là de quoi gonfler à bloc votre motivation. Du coup, vous travaillez fort. Très fort. Trop fort?
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Telle est effectivement la question : à partir de quand se met-on à travailler trop fort? C'est-à-dire à puiser outre-mesure dans nos ressources (temps, énergie, etc.)? Grave interrogation, n'est-ce pas? Mais une interrogation – qu'on le veuille, ou non – à laquelle il nous faut impérativement répondre, un jour ou l'autre. En tous cas, avant de sombrer dans un burnout…
Pour s'en faire une idée, le mieux est de connaître les signes avant-coureurs de ce qu'on appelle en anglais le workaholism, et que l'on peut traduire par le fait de devenir un bourreau de travail. Quels sont ces signes?
Une étude vient de paraître à ce sujet, offrant une réponse fort intéressante, à mon avis. Celle-ci est intitulée The prevalence of workaholism: A survey study in a nationally representative sample of norwegian employees. Elle est signée par : Jørn Hetland et Ståle Pallesen, tous deux professeurs de psychologie à l'Université de Bergen (Norvège), assistés des étudiants Cecilie Schou Andreassen et Fredrik Jensen; Mark Griffiths, professeur de psychologie à l'Université Trent de Nottingham (Grande-Bretagne); et Luca Kravina, chercheur en psychologie à l'Université de Padoue (Italie). Voici de quoi il s'agit…