C'est ensemble que les Canadiens peuvent redresser la barre. Photo : DR.
BLOGUE. Ce soir est peut-être un grand soir pour les Canadiens de Montréal : ils rencontrent les Flyers de Philadelphie au Centre Bell et mon petit doigt me dit qu’ils vont remporter… leur première victoire à domicile de la saison! Pourquoi? Tout simplement parce que Jacques Martin, l’entraîneur-chef, Pierre Gauthier, le directeur-général du club de hockey montréalais, sont au pied du mur, et donc contraints et forcés de changer de stratégie.
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Vous voyez sûrement où je veux en venir : non, «En Tête» ne devient pas un quelconque blogue sportif, je veux juste mettre ainsi en évidence un fait trop souvent méconnu des leaders. Lequel? Le fait que tout dirigeant a un mal fou à changer de stratégie en cours d’exécution, même s’il sent qu’il est en train de mener les siens droit à l’échec.
Vous avez peut-être du mal à me croire. Moi aussi, je pensais jusqu’à hier que l’une des grandes qualités de tout leader qui se respecte était l’adaptabilité, à savoir la faculté de s’adapter vite et bien à l’imprévu. Oui, jusqu’à ce que je tombe sur une étude lumineuse de deux professeurs d’économie macédoniens, Gadaf Rexhepi et Sadudin Ibraim, qui enseignent l’un comme l’autre à la South East European University, à Skopje. Leur étude, intitulée Do strategies emerge?, montre à quel point les stratèges que nous sommes, vous comme moi, dans la vie comme au travail, peinent à changer d’idées…