Spontanément, ils ont formé de petits groupes de réflexion, chacun ayant pour objectif d'émettre le plus d'idées possible. Sans frein, sans crainte d'être jugé ou critiqué par les autres, sans se soucier une seconde de la faisabilité de l'idée émise. Ces idées venaient sans ordre particulier, à mesure qu'elles traversaient l'esprit des uns et des autres.
Cela fait, chaque groupe a dû effectuer un tri, pour ne garder que les idées qui lui paraissaient les meilleures. Comment ont-ils effectué ce tri? Sans règle aucune. En fonction de leur originalité, ou encore en fonction de leur aspect "Wow!". Peu importait.
Puis, chaque groupe a présenté ses meilleures idées aux autres. Sans les développer. Juste en les formulant le plus simplement possible. A suivi l'heure du vote général pour ne sélectionner qu'une poignée d'idées, la crème de la crème.
Résultats? Tenez-vous bien, je suis en mesure de vous présenter le fruit de ce travail collectif, dans son intégralité. Le voici :
> Coordination. Mettre en place une plateforme virtuelle de communication en temps réel permettant de relier les survivants – prioritairement les autorités locales et le personnel médical sur place – aux équipes de secours venant de l'extérieur. L'idée est de pouvoir coordonner en temps réel les besoins immédiats des survivants (ex.: batteries électriques, médicaments, etc.) et les livraisons de ceux-ci (ex.: établir ensemble le lieu de livraison par hélicoptères, etc.).
> Médias sociaux. Mettre au point un logiciel capable de trier en temps réel les messages diffusés par les survivants sur les réseaux sociaux, afin d'identifier ceux qui sont pertinents pour les secours (ex.: quelqu'un qui signale qu'une famille est bloquée sur le balcon d'un immeuble qui menace de s'effondrer) et ceux qui ne le sont pas vraiment (ex.: quelqu'un qui déplore simplement que sa cave est inondée).