Pour progresser, il faut savoir prendre un peu de recul... Photo: DR
J’ai eu le privilège de rencontrer, juste avant l’été, nul autre que Henry Mintzberg. Oui, la sommité internationale du management, qui enseigne à l’Université McGill, à Montréal, à deux pas du journal Les affaires. Oui, oui, bel et bien celui que le magazine américain Fast Company a qualifié de ‘Mick Jagger du management’. Rien de moins.
Découvrez mes précédents billets
Ma page Facebook
Mon compte Twitter
L’objet de notre rencontre paraîtra dans un numéro spécial du journal Les affaires – 100% gratuit et 100% iPad – qui sera téléchargeable à partir du jeudi 6 août prochain. Une rencontre que j’ai trouvé, pour ma part, enthousiasmante, mais que je ne vais pas déflorer ici : je préfère vous laisser la surprise.
Cela étant, je ne tiens pas à vous laisser sur votre faim. Cette rencontre a été pour moi l’occasion de me replonger dans les écrits de Henry Mintzberg, et de mettre ainsi la main sur un questionnaire hors-norme. Vous allez comprendre…
Dans son livre Gérer dans l'action (Éd. Transcontinental, 2014) figure une série de questions auxquelles le professeur de McGill invite à répondre, si l’on entend devenir un meilleur manager. Il s’agit là d’une sorte de guide de réflexion, c’est-à-dire d’une trame à suivre pour cheminer vers de meilleures pratiques en matière de management.
«Mes propres observations suggèrent que le manager efficace a tendance à réfléchir : il sait tirer profit de son expérience, explore plusieurs options, fait marche arrière lorsque l’une d’entre elles échoue et en essaie alors une autre. Il lui faut donc faire preuve d’une certaine humilité et admettre qu’il n’a pas la science infuse», explique-t-il.
Et de poursuivre : «Comme je l’ai écrit dans Des managers, des vrais ! Pas des MBA, lorsqu’on réfléchit, on s’interroge, on explore, on analyse, on synthétise, on établit des liens – le tout dans le but de comprendre la signification de toute expérience marquante. La réflexion doit aller plus loin que l’intelligence pure et simple, elle doit mener à une sagesse profonde. Et ce, rien qu’en observant et cogitant».