Que s’est-il alors produit? Nombre d’étudiants ont opté pour la toile qu’ils aimaient le moins. Pourquoi? Parce que tout à coup, il ne s’agissait plus d’afficher ses goûts personnels, mais de prendre une décision importante : un musée ne dépense jamais des millions de dollars comme ça, sur un simple coup de tête, juste parce que l’administrateur aime ou pas une toile ; non, il le fait en se demandant ce que cela peut apporter au public. Il est ici question d’une mission de la plus haute importance, qui nécessite mûres réflexions. Et voilà le piège de ce que j’ai envie d’appeler l’über-réflexion qui resurgit…
Le4s trois chercheurs ont multiplié les expériences plus ou moins similaires, pour aboutir toujours au même résultat : quand une décision d’importance s’impose, nous nous compliquons toujours la vie. Parfois, cela ne nous empêche pas de faire le bon choix ; et parfois, si. Dans tous les cas, nous perdons du temps, gaspillons nos forces et accroissons notre niveau de stress… pour rien!
La question est dès lors la suivante : comment faire pour se simplifer la vie? Pas vrai? Les trois chercheurs promettent dans leur étude de s’atteler à cette nouvelle tâche dans leurs prochaines expériences, et avancent quelques suggestions qu’ils espèrent pouvoir confirmer un beau jour :
> Quand il vous faut faire un choix crucial, prenez le temps de rédiger à la main sur une feuille de papier la liste de vos priorités. Par la suite, évaluez chacun des choix qui s’offrent à vous en focnction des priorités inscrites sur la feuille. Cela vous permettra de ne pas oublier en chemin vos priorités…