Que faire avec les titres d’Embraer, Canam et Cascades? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Embraer (ERJ, 35,02$ US) : les choses ne vont pas si mal, mais la valeur est élevée
Banque Scotia renouvelle une recommandation « performance de secteur ».
Turan Quettawala indique qu’au premier trimestre, l’avionneur brésilien rapporte des revenus de 1,16 G$ US, supérieurs au consensus à 1,14 G$. Il ajoute cependant qu’à 85,7 M$ US le bénéfice avant intérêts et impôt (EBIT) est inférieur aux attentes.
Monsieur Quettawala précise que malgré des résultats un peu faibles, la direction de l’entreprise maintient son aperçu de bénéfice pour l’exercice 2012. Elle s’attend à ce que les livraisons augmentent en deuxième moitié d’année.
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L’analyste note que le contrôle des coûts demeure un point central de la stratégie d’Embraer et devrait aider à compenser pour une partie des augmentations salariales. De nouvelles règles fiscales devraient aussi augmenter de 130 à 140 M$ l’EBIT pour 2013 et 2014 (599 M$ et 776 M$ US dorénavant attendus par la maison à ce poste).
Monsieur Quettawala souligne que l’entreprise indique que la demande pour les avions d’affaires s’est améliorée en Amérique du nord, ce qui augure bien pour tous les acteurs. Il précise qu’elle indique également que le contexte est difficile pour les prix des jets régionaux et qu’il devrait le demeurer à moyen terme.
L’analyste estime qu’à 7,5 fois son BAIIA anticipé pour 2012, le titre est l’un des plus cher de son univers et qu’il se négocie au-dessus de sa moyenne trois ans, de 6,5 fois. En tenant compte des abattements fiscaux 2013, il s’échange toutefois à 6,5 fois le BAIIA 2013.
La cible est à 35,50$ US.