Les femmes ont une plus grande aversion au risque que les hommes. Photo : DR.
BLOGUE. Tout est parti d’une interrogation de Michel Ferrary, professeur en management de la Skema Business School, en France, dans le Financial Times, en 2009 : «Is the female managerial style different and could it positively influence company’s performances?». Dans une étude, il avait montré que les grandes entreprises françaises qui s’étaient le mieux sorti de la dernière récession (Hermès, Sanofi, Sodexo, Danone, etc.) étaient celles qui avaient les plus forts taux de féminisation dans leur haute direction. Et il s’était demandé s’il y avait là un lien de cause à effet.
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Du coup, quatre chercheuses ont décidé de creuser le sujet, à savoir : Emily Amanatullah, de la McCombs School of Business; Christine Shropshire, du Terry College of Business; Erika Hayes James, de la Darden School of Business Administration; et Peggy Lee, de la WP Carey School of Business. Ensemble, elles ont regardé s’il y avait, oui ou non, corrélation entre les deux, et dans l’affirmative, à quoi cela pouvait bien tenir.