Qu’en déduire pour nous? Que notre marge de progrès réside dans ce que nos éminents prédécesseurs n’ont jamais accompli. Regardons leur carrière, observons leurs réalisations, et voyons ce qu’ils auraient pu faire s’ils avaient vécu et travaillé encore un peu plus longtemps. Cela peut vous inspirer de nouveaux objectifs, oui, de nouvelles missions à accomplir. Et donc, vous donner un nouvel élan professionnel…
MM. Regan et Haworth suggèrent une autre piste encore : s’imposer des contraintes peut-il contribuer à décupler notre performance? Au niveau des échecs, ils se proposent ainsi de regarder si l’apparition des parties rapides (chaque joueur à 5 minutes pour jouer une partie, pas une seconde de plus, voire seulement 1 minute!) a contribué, ou non, à faire progresser les joueurs. Malheureusement, ils n’ont pas encore étudié ce point, faute de données suffisantes, mais ils se promettent de le faire, un jour. Quant à moi, j’ai l’intuition que les contraintes aident bel et bien à la créativité, et donc à la performance d’une personne. Et vous?
Le champion Xavier Tartakover et auteur du classique Bréviaire des échecs aimait à dire : «Seul un grand joueur sait à quel point il joue faiblement»…
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