Un torero va-t-il survenir pour la mise à mort? Photo : Picasso.
BLOGUE. «Une direction obsédée par la pouvoir»… «L’atmosphère est devenue irrespirable»… «On devait se soumettre ou se démettre»… Les banderilles étaient des plus terribles et des plus colorées, ce matin, pour terrasser Pauline Marois, la chef du Parti québécois (PQ). Elles ont été plantées dans son dos par trois députés de son parti – Louise Beaudoin, Pierre Curzi et Lisette Lapointe –, en raison de leur opposition à un projet de loi de leur collègue Agnès Maltais. Fière comme un taureau blessé, Mme Marois a aussitôt rejetté du revers de la main les critiques sur son leadership.
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Une question brûle depuis toutes les lèvres : maintenant que les banderilleros ont porté leurs coups, le torero va-t-il faire son entrée en scène, et affronter le taureau pour sa mise à mort? Se pourrait-il même que ce torero prenne la forme non pas d’une figure politique, mais d’un désaveu de l’ensemble des militants du PQ? Impossible à dire pour l’instant. Toutefois, l’événement en soi est riche d’enseignements en matière de management. J’en vois un en particulier, à savoir que Pauline Marois – qui s’est dite «renversée» par le départ fracassant des trois députés du PQ – n’a pas vu venir l’attaque, et donc n’a pas senti venir le vent du changement…