Voilà. Dans cette entrevue, Marissa Mayer dévoilait, l’air de rien, le secret du succès de Google. L’idée centrale était qu’il suffisait de copier certaines pratiques courantes du milieu universitaire - accorder une journée par semaine à chacun pour plancher sur un projet personnel, accorder cinq minutes aux étudiants à la fin d’un cours afin d’écouter leurs idées,... - pour favoriser l’émergence d’idées neuves au sein de la firme de Mountain View. Bref, il suffisait de prendre pour modèle un milieu foisonnant d’idées, de décortiquer son mécanisme et de s’en inspirer directement. Et le tout était joué!
Que retenir de tout ça? Ceci, à mon avis :
> Qui entend foisonner d’idées neuves à l’image de Google se doit de s’inspirer de ses jeunes années passées à l’université. De se rappeler comment les idées géniales y naissaient, souvent du choc de deux idées hétérogènes, voire conflictuelles. De se souvenir comment les idées y étaient partagées, souvent lors des débats sans fin au pub du coin. De se remémorer encore comment les idées les plus intéressantes y étaient concrétisées, souvent par l’entremise de projets menés avec passion par deux ou trois complices. Bref, il lui faut remonter dans le temps et identifier très précisément ce qui faisait que les idées étaient reines, pour appliquer ensuite tout cela au sein de son équipe de travail
En passant, le philosophe français Jean Guitton a dit dans son Nouvel art de penser : «Étudiant, voilà bien un titre qu’on ne dépose qu’au tombeau.»
Découvrez mes précédents billets
Ma page Facebook
Mon compte Twitter