Un manager se doit de briller par son leadership, dit-on... Photo: DR
Le leadership. Quel n'est pas le manager qui ne se fait pas juger, de nos jours, sur ce seul critère? Une erreur, une bévue, ou même un échec de son équipe, et voilà qu'on le blâme personnellement, en glissant au passage que cela résulte sûrement de son manque de leadership. «Su tu étais un vrai leader, ça ne serait jamais arrivé!», se fait-il alors dire. Je suis sûr que vous avez déjà eu vent d'une telle mésaventure professionnelle, directement ou indirectement.
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Mais voilà, est-ce si vrai que ça? Le leadership d'un manager peut-il bel et bien faire une vraie différence? Et en particulier, lorsque l'équipe est confrontée à de grandes difficultés? Pas facile à dire a priori : certains seront tentés de dire que oui, et citeront de célèbres exemples qui leur paraissent incontestables (ex.: Steve Jobs lorsqu'il a sorti Apple de la panade) ; et d'autres que non, et citeront des exemples où des leaders réputés n'ont fait qu'aggraver une situation difficile (ex.: John Sculley lorsqu'il a viré Steve Jobs d'Apple à la suite de l'échec commercial de la deuxième génération de Mac).
La bonne nouvelle du jour, c'est que j'ai mis la main sur une étude qui permet d'y voir plus clair à ce sujet. Une étude passionnante intitulée Communication, leadership, and coordination failure et signée par trois professeurs de l'École d'économie de l'Université de Nottingham (Grande-Bretagne) : Lu Dong, Maria Montero et Alex Possajennikov. Oui, passionnante, comme vous allez le voir...