L’Homo agilitus se décèle surtout par ses agissements. Quand il est aux commandes de l’organisation :
> Il transforme les obstacles en occasions;
> Il provoque les changements;
> Il exerce un leadership de proximité et de collaboration;
> Il conjugue macro et microgestion.
Concrètement, cela peut se traduire par le fait de manifester de l’ouverture face aux idées des autres, au lieu d’avoir le réflexe de froncer les sourcils dès que quelqu’un soulève un point auquel vous n’aviez jamais pensé. Cela peut être aussi de donner vite une réponse à autrui, au lieu de sans cesse reporter votre décision au lendemain. Cela peut encore être de chercher de nouveaux repères, au lieu de vous sentir désemparé face à la nouveauté. «Ça peut être de vous dire «Pourquoi pas» au lieu de l’habituel «Pourquoi»», a résumé M. Joron.
Comment s’y prendre? Voici un truc de M. Joron, inspiré de ce que lui a confié un jour Kasimir Olechnowicz, le président de la firme de génie-conseil montréalaise Cima+. Ce dernier lui a expliqué que souvent, au travail, les gens font des choses qu’ils aiment, et d’autres pas, et c’est une grave erreur de casting; mieux vaut, comme chez Cima+, que les employés fassent ce qu’ils aiment (leurs points forts), car ils utilisent alors à plein leur potentiel, quant à ce qu’ils n’aiment pas (leurs points faibles), ils laissent ça à d’autres, qui eux y excelleront. En bref, exploitez vos points forts et oubliez vos points faibles. Aussi simple que ça.