Quel est le véhicule de toute idée? L'individu. Et là est la clé! Photo: DR
Innover. C'est devenu un impératif, de nos jours. Mais un impératif déstabilisant plus que motivant, car personne ne sait au juste comment s'y prendre pour trouver et concrétiser des idées vraiment neuves. Pas vrai?
Et pourtant, ce n'est pas si complexe qu'il y paraît. J'en veux pour preuve une étude fascinante intitulée Hiring new ideas: International migration and firm innovation in New Zealand, laquelle est signée par : Keith McLeod, analyste au ministère des Affaires, de l'Innovation et de l'Emploi de la Nouvelle-Zélande, ainsi que Richard Fabling et David Maré, tous deux chercheurs et associés de l'Institut de recherche en économie et en politique Motu, à Wellington (Nouvelle-Zélande). Celle-ci montre en effet qu'il y a un moyen ultrasimple pour innover avec brio. Oui, ultrasimple.
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Les trois chercheurs ont tout d'abord noté quelque chose de curieux à propos de leur pays, la Nouvelle-Zélande. Les experts de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) considèrent que celui-ci a le potentiel d'avoir un produit intérieur brut (PIB) par habitant supérieur de 20% à la moyenne des pays membres de l'OCDE, et pourtant, sa performance en est loin : le PIB par habitant de la Nouvelle-Zélande est inférieur de 20% à la moyenne des pays membres de l'OCDE.
Ils ont regardé de près les études de l'OCDE à ce sujet et en sont arrivé au constat que ces experts-là pointaient du doigt, au fond, deux épines fichées dans les pieds de l'économie du pays. D'une part, la faiblesse des échanges des entreprises avec l'étranger (importations/exportations). D'autre part, le sous-investissement des entreprises dans le développement des compétences des employés. Autrement dit, «les entreprises néo-zélandaises peinent à innover parce qu'elles ont peu de connexions à l'international et parce qu'elles ne forment pas suffisamment leur capital humain, c'est-à-dire leurs forces vives», disent-ils dans leur étude.