1. Avantage à la modération. Les conseils d'administration ont en général tendance à recruter des PDG modérément optimistes. Autrement dit, ils craignent ceux qui ne sont pas assez et ceux qui sont trop optimistes.
2. Duplicata. Les conseils d'administration ont tendance à choisir comme successeur un PDG ayant le même type d'optimisme que celui qui est parti. Quand celui-ci était faiblement optimiste, le nouveau l'est aussi, en général; etc.
3. À l'interne. Quand les conseils d'administration ont recruté un PDG au niveau d'optimisme similaire à celui qui est parti, il y a plus de chances qu'ils aient embauché à l'interne qu'à l'externe.
Par conséquent, être quelqu'un de franchement optimiste dans la vie peut nuire à sa carrière. Du moins, pour un PDG, d'après l'étude. Et l'on peut, à mon avis, généraliser à d'autres que les PDG, dès lors qu'on occupe un poste à responsabilités, même modestes. Qu'en pensez-vous?
En passant, le philosophe austro-britannique Karl Popper aimait à dire : «Être optimiste est un devoir moral».