> Si l'entreprise qu'il dirige figure parmi celles qui investissent le plus dans son secteur d'activité (au-dessus du 80e centile), durant au moins deux années consécutives, le PDG est considéré comme "hautement optimiste".
> Si l'entreprise qu'il dirige figure parmi celles qui investissent le moins dans son secteur d'activité (en-dessous du 20e centile), durant au moins deux années consécutives, le PDG est considéré comme "faiblement optimiste". (Il va de soi qu'aucun PDG ne peut être franchement pessimiste, car sinon il ne resterait pas en poste très longtemps…).
> Dans tous les autres cas de figure, le PDG est considéré comme "modérément optimiste".
D'autre part, cette méthode tient compte d'un autre critère primordial, soit la façon dont le PDG use des actions qu'il détient de l'entreprise qu'il dirige. Là encore, trois possibilités :
> S'il en achète de nouvelles dès qu'il le peut, de manière prolongée, il est perçu comme étant "hautement optimiste".
> S'il en vend dès qu'il le peut, de manière prolongée, il est perçu comme étant "faiblement optimiste".
> S'il les gère autrement, il est perçu comme étant "modérément optimiste".
Fort de toutes ces données, M. Campbell a été en mesure d'estimer le niveau d'optimisme de chacun des quelque 400 PDG étudiés, et surtout de voir comment les conseils d'administration agissaient au moment d'en recruter un nouveau. Un travail qui lui a permis de faire trois belles trouvailles :