Les deux chercheurs se sont penché sur les réactions que nous avons lorsque nous croisons des inconnus, et en particulier sur ce qui faisait que, parfois, ils deviennent des amis en un clin d’œil et que, la plupart du temps, ils demeurent des étrangers à nos yeux. Pour s’en faire une idée, ils ont procédé à deux expériences complémentaires : il a été demandé à un total de 489 volontaires d’entrer en contact en ligne avec des inconnus et d’indiquer, par la suite, s’ils se sentaient prêts à nouer des liens d’amitié avec eux, ou pas. À noter que tous les participants n’ont pas été logés à la même enseigne :
> 9 sur 14. Certains ont été mis en contact avec des personnes avec lesquelles ils partageaient, sans le savoir, 9 points commun sur les 14 considérés par les deux chercheurs ;
> 5 sur 14. D’autres, avec des personnes avec lesquelles ils partageaient, sans le savoir, 5 points en commun ;
> 0 sur 14. D’autres, avec des personnes avec lesquelles ils ne partageaient, sans le savoir, aucun point en commun.
De quels points en commun était-il question ? Il y en avait de deux sortes :
> Des points en commun innés. Comme l’âge, le sexe, l’origine ethnique et le lieu de naissance.
> Des points en commun acquis. Comme le niveau d’éducation, la profession, les loisirs et les goûts musicaux.
Bon. Qu’est-ce que ces expériences ont donné ? Des résultats assez surprenants, comme vous allez le voir :