Combien de jeunes rêvent en regardant Cristiano Ronaldo? Photo: DR
BLOGUE. Soyons honnêtes, nous avons tous tendance à croire que lorsque nous entreprenons quelque chose de difficile à réussir, mais qui nous tient à cœur, nous avons de fortes chances d'y parvenir. Quand, par exemple, nous acceptons de prendre en mains un dossier complexe et crucial pour l'entreprise. Quand nous prenons une ferme résolution, comme celle d'arrêter de fumer ou de prendre l'escalier au lieu de l'escalateur. Ou encore, quand nous nous donnons un défi, comme de faire ce que l'on a à faire en une heure au lieu de deux. Pas vrai?
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Bref, nous sommes tous d'incorrigibles optimistes, même si cela nous joue souvent des tours. Pourquoi? Oui, pourquoi débordons-nous si souvent d'optimisme? La réponse à cette interrogation existentielle se trouve, je crois, dans une étude passionnante, titrée What shapes young elite athletes' perception of chances in an environment of great uncertainty? Celle-ci est signée par : Sascha Schmidt, le directeur de l'Institut des sports, des affaires et de la société de l'European Business School (Allemagne); Verena Jung, l'une des chercheuses de l'Institut; et Benno Torgler, professeur d'économie et de finance à l'Université de technologie du Queensland (Australie).
Les trois chercheurs ont eu l'idée d'observer les plus grands optimistes qui soient, à savoir les enfants. Souvenez-vous : tout petit, vous vouliez être quoi, astronaute, star de rock, ou pompier? Et vous, mesdames?
Plus précisément, ils se sont dit qu'ils allaient observer le moment précis où les jeunes perdent leurs beaux rêves, pour commencer à mettre les pieds sur terre. Moment qui survient, en général, à l'âge de 19 ans, d'après leurs recherches préliminaires.