2. Chacun doit dresser, tout seul dans son coin, une liste de 5 à 7 employés qui représentent le mieux l’entreprise, à ses yeux.
3. À côté de chacun des noms de sa liste, chacun doit indiquer les mots qui lui viennent lorsqu’il pense à cet employé-là.
4. On partage tous ensemble les listes des uns et des autres. On en profite pour repérer les noms d’employés qui reviennent le plus souvent ainsi que les mots qui reviennent le plus souvent.
5. On regarde tous ensemble comment on peut regrouper les mots les plus souvent utilisés dans de mêmes familles. Par exemple, on rassemble tous ceux qui sont des synonymes, ou presque. L’idée est alors de tenter d’avoir le moins de familles possible, en se demandant systématiquement «Ce mot est-il si différent que ça de tel autre? Peut-on les associer l’un à l’autre?»
6. On finit de la sorte par obtenir une petite liste des mots qui sont revenus le plus souvent. Convertissez tous ensemble chacun des mots de cette petite liste en autant de valeurs clairement distinctes.
7. On trouve tous ensemble une définition simple et claire pour chacune des valeurs de la petite liste. Et le tour est joué!
«Un truc pour savoir si toutes les valeurs que vous avez identifiées sont les bonnes, c’est de répondre, pour chacune d’elles, à la question suivante : ‘Est-ce que, si j’adopte cette valeur-là, cela va avoir un ‘coût’ pour l’entreprise? Un ‘coût’ en ce sens que cela va entraîner des changements conséquents. Pourquoi une telle interrogation? Parce que l’adoption d’une valeur, comme toute autre chose, si elle ne représente pas de ‘coût’ pour l’entreprise, c’est qu’elle ne vaut rien», a dit M. Thierry. Et d’illustrer : «Un exemple, l’adoption de nos valeurs fondatrices a au pour conséquence immédiate le départ d’un de nos vice-présidents. Parce qu’il ne s’identifiait pas à elles. Mais ce qu’il faut avoir en tête à ce moment-là, c’est que ce coup dur n’est rien en comparaison avec les ‘coûts’ que cela aurait occasionné d’avoir un vp qui aurait ramé en sens inverse des autres des mois durant».