Résultat? Un test l’a marqué au fer rouge, celui proposé par le gourou du management Verne Harnish dans son livre Mastering the Rockfeller Habits. «Il s’agit d’une checklist intitulée ‘Les 30 choses que font toutes les entreprises couronnées de succès’. Très simple. Le hic? C’est qu’en la remplissant, j’ai réalisé que nous n’en avions que trois sur les trente. Et surtout, que je ne voyais pas trop comment faire pour arriver à en acquérir d’autres à court ou moyen terme», a-t-il dit.
Une voie à explorer lui est fort heureusement apparue à la suite de la lecture des écrits de Cameron Herold, un coach établi à Vancouver. Celui-ci considère en effet que tout part de la culture de l’entreprise. Car elle est l’ADN du lien de chaque connexion existant au sein de l’écosystème qu’est l’entreprise. Car elle est la source de la vie de l’entreprise. Ni plus ni moins.
Et de quoi est composée la culture d’une entreprise? «De valeurs fondatrices, a indiqué M. Thierry, des étincelles dans les yeux. Cette découverte a eu l’effet d’un tsunami en lui : au fond, ce qui manquait cruellement à Etelsolv, c’était des valeurs fondatrices. C’était aussi bête que ça.
Pour les déterminer sans se tromper, le président fondateur a réuni les principaux dirigeants d’Etelsolv pour leur faire une annonce. En deux temps. Pour commencer, il leur a dit qu’ils allaient tous faire une retraite pour réfléchir ensemble sur un nouveau projet. Ensuite, il a enchaîné en leur disant que, non, ce ne serait pas à Las Vegas ou à Hawaï, mais à Buffalo, en plein mois de janvier. Pourquoi là? Pour que tous soient bien concentrés sur la précieuse tâche à accomplir.
Une fois là-bas, l’opération s’est déroulée en sept étapes :