Il existe des trucs ultrasimples pour apaiser les pensées néfastes... Photo: DR
La patience. Une force ou une faiblesse, au travail? Pas facile de trancher, me direz-vous. Et pourtant, si. La patience est un véritable atout, cela ne fait pas l’ombre d’un doute. C’est ce que j’ai saisi en parcourant un livre pétri d’intelligence : Le Pouvoir des petits riens - 52 exercices simples pour changer sa vie du psychologue américain Rick Hanson (Éditions des Arènes, 2013), récemment sorti en format de poche.
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L’un des exercices concerne en effet la patience, et je l’ai trouvé lumineux. Vous me connaissez, je ne résiste pas au plaisir de le partager avec vous…
«Il est normal de vouloir que les choses arrivent en temps et lieu. Mais quelle attitude adopter si vous devez vous contenter d’un même poste de travail pendant plusieurs années avant de pouvoir en décrocher un meilleur? Si vous êtes coincé au téléphone avec une musique d’ambiance? Si vous attendez désespérement un courriel important? Si vous essayez d’installer un bambin remuant dans un siège-auto?
«La patience consiste à gérer les retards, les difficultés ou les gênes sans s’énerver. Les circonstances sont ce qu’elles sont, mais la patience, tel un amortisseur, vous protège de leur impact.
«À l’opposé, l’impatience considère les circonstances comme des freins ou des agressions, de sorte qu’elle entraîne de la frustration, de la déception ou de l’agacement. Puis l’insistance entre en jeu : «Il faut que ça change!» Mais, par définition, vous n’avez pas les moyens de faire respecter cet ordre (sinon, il n’y aurait aucune raison de s’impatienter). L’impatience associe les trois ingrédients du stress toxique : les expériences désagréables, la pression ou l’urgence ainsi que le manque de contrôle.