> Efficacité de la motivation liée à la maîtrise. Ceux qui sont motivés par la recherche de la maîtrise sont disposés à relever des défis ambitieux. Et ce, tout aussi bien avant d'avoir eu le moindre feedback qu'après en avoir eu un négatif.
> Défaillance de la motivation liée à la performance. Ceux qui sont motivés par la recherche de la performance sont indifférents au niveau de difficulté des défis à relever dans un premier temps : peu leur importe qu'ils soient faciles ou difficiles à relever, ils sont prêts à s'y attaquer. Cela étant, à la suite d'un premier feedback négatif, leur motivation s'effondre d'un coup.
Les deux chercheurs sud-coréens ont voulu en savoir davantage sur ce phénomène. Ils ont alors demandé à une trentaine de participants de se glisser dans un scanner à même d'enregistrer leur activité cérébrale, puis d'y résoudre de nouveaux exercices de logique. La moitié d'entre eux étaient motivés par la maîtrise, l'autre, par la performance.
Résultats? Les voici :
> Un fonctionnement cérébral distinct. À la suite du feedback négatif, l'activité du cortex préfrontal dorsolatéral et du cortex orbitofrontal du cerveau de ceux qui sont motivés par la maîtrise demeure constante. En revanche, cette même activité dans ces deux parties du cerveau de ceux qui sont motivés par la performance s'atténue alors grandement.
Qu'est-ce à dire, au juste? Pour le saisir, il faut savoir deux choses :
> Le cortex préfrontal dorsolatéral. C'est une partie du cerveau qui entre en jeu chaque fois qu'il nous faut élaborer une réflexion. Elle joue un rôle majeur dans la planification et l'exécution de nos pensées et de nos actions.
> Le cortex orbitofrontal. C'est une partie du cerveau qui entre en jeu chaque fois qu'il nous faut prendre une décision. Elle est en connexion directe avec le thalamus, lequel intervient lorsque nous ressentons une émotion ou une sensation particulière.