Le chercheur allemand a concocté un modèle de calcul tenant compte de différentes variables, en particulier l'impact de la première tâche sur la seconde. Soit :
> Impact majeur. Prenons un exemple concret : imaginons qu'il s'agisse de bâtir une maison et que la première tâche soit de faire les fondations et la seconde, dresser les murs et le toit. Si les fondations sont mal faites, inévitablement, le reste du travail sera moins bien fait qu'il n'aurait pu l'être. Et ce, même si le responsable de la seconde tâche donne son 110%.
> Impact mineur. Imaginons cette fois-ci qu'il n'y a pas vraiment d'inquiétude quant au résultat final des fondations, mais plutôt une inconnue par rapport au délai de livraison. Par exemple, les fondations sont réalisées en moins de temps que prévu, si bien que le responsable de l'étape suivante a la possibilité de travailler sans pression de temps, et d'être donc plus efficace, puisque moins stressé.
M. Schmitz a peaufiné son modèle de calcul – notamment en considérant qu'une prime à la performance était versée aux responsables des deux tâches –, puis l'a inséré dans un ordinateur pour voir ce que cela donnerait. Résultats? Forts intéressants…