> Impact majeur. Quand le succès de la seconde tâche dépend de celui de la première, mieux vaut confier les deux tâches à une seule et même personne. Pourquoi? Parce que si l'on attribuait le travail à deux personnes, le second ne serait guère motivé à travailler, sachant d'avance que, peu importe sa performance, le résultat final serait mauvais.
> Impact mineur. Là, en revanche, mieux vaut confier le travail à deux personnes. De fait, si l'on attribuait le travail à une seule personne dans un tel cas, elle ne serait pas si motivée que ça à briller à chacune des étapes, ne voyant le travail confié que comme un tout. Elle n'aurait pas le réflexe de faire mieux que prévu à la première étape, dans l'idée de se faciliter le travail par la suite, se disant que l'effort n'en vaudrait probablement pas la peine, puisque que l'impact – positif comme négatif – ne serait de toute façon que "mineur".
Lumineux, vous ne trouvez pas? Il vous suffit, en tant que leader, de déceler le lien entre les deux tâches à accomplir – lien majeur ou lien mineur –, et vous saurez automatiquement la meilleure façon de répartir le travail. C'est aussi simple que ça. Maintenant, essayez-le, et vous m'en direz des nouvelles.
En passant, le poète latin Virgile a dit dans ses Géorgiques : «Le travail constant vient à bout de tout».