Bien entendu, les facteurs professionnels demeurent primordiaux. D'ailleurs, l'étude montre, si besoin était, qu'il y a différents moyens pour un manager d'éviter l'épuisement professionnel de ses employés, en particulier :
– Donner des encouragements appropriés;
– Reconnaître les efforts de chacun, et pas seulement les réussites;
– Assurer d'une stabilité dans le poste occupé.
Néanmoins, tout manager qui souhaite ne pas avoir de mauvaise surprise, comme l'absentéisme de la part d'un employé qui, pourtant, donnait jusqu'alors l'impression d'aller bien, doit veiller à ce que chacun ait le temps et les ressources nécessaires pour avoir une vie privée épanouissante. Ce qui, on en conviendra, n'est pas le lot de tout le monde…
Voilà. C'est aussi simple que ça. L'idée à retenir de cette étude, je pense, s'il ne fallait n'en retenir qu'une, ce serait la suivante :
> Qui entend ne pas s'épuiser à la tâche peut le faire non pas en s'acharnant contre ce qui ne va pas au travail, mais en s'attachant à améliorer sa vie privée. Comme passer plus de temps avec ses enfants, aller davantage à des concerts avec des amis, ou bien cultiver son hobby personnel.
Quant aux managers, ils feraient bien de ne pas faire l'autruche lorsqu'ils ont vent de difficultés personnelles de l'un de leurs employés. Parfois, il ne s'agit que de bribes, ou d'un mot lâché un peu trop vite, et vite repris. Mais c'est là un voyant lumineux rouge dont il convient de tenir absolument compte.
En passant, William Shakespeare a dit dans Henry IV : «Si l'on passait l'année entière en vacances; S'amuser serait aussi épuisant que travailler».
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