Les ambitieux, une plaie? Photo : DR.
BLOGUE. C'est pas grand-chose, mais ça peut avoir de graves conséquences. Quoi? L'incivilité. C'est-à-dire ce collègue qui s'amuse sous cape de la tenue d'un autre, ce boss qui pousse des coups de gueule à la moindre contrariété, cette personne que vous ne connaissez pas qui se permet d'affirmer en pleine réunion que vous venez de dire une bêtise, ou encore ce simple juron sexiste qui semble fuser pour faire rire mais qui en réalité vise à blesser.
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L'ennui, c'est qu'on se retient bien souvent d'intervenir face à l'incivilité. On se contente de penser qu'on a affaire à «une gros con» ou à une «grosse connasse», et on ne dit rien… et surtout on ne se rend même pas compte que l'incivilité d'autrui nous rend nous-même incivile, par contagion (la preuve : on vient tout juste de traiter l'autre d'un nom déplaisant…).
L'air de rien, l'incivilité est une nuisance sournoise et redoutable :
> Elle diminue la productivité et la satisfaction au travail des employés (d'après les résultats d'une étude menée en 2000 par Pearson, Anderson et Porath);
> Elle représente souvent les prémisses de comportements plus agressifs ultérieurs, voire carrément d'actes de violence (Anderson et Pearson, 1999 ; Neuman et Baron, 1997 ; Pearson, Anderson et Porath, 2000).
Comme il vaut toujours mieux prévenir que guérir, il peut être intéressant de mieux comprendre comment fonctionne l'incivilité. Plus précisément, comment un individu peut en arriver à se montrer incivile au travail. Et par suite, identifier des moyens pour contrer cette tendance avant qu'elle ne puisse s'exprimer pleinement.