Je m’explique… Bruce Wayne a eu la chance d’avoir deux maîtres – Henri Ducard et Alfred Pennyworth – pour le remettre dans le droit chemin, du moins autant que possible. Pas le Joker. Batman a bénéficié de conseils judicieux prodigués par deux personnes qui ont su lui parler et éveiller son intérêt. Deux personnes qui l’ont appuyé dans son développement personnel. Deux personnes qui, si l’on y pense bien, l’ont aimé tel qu’il était, avec ses défauts et ses qualités.
Vous voyez sûrement où je veux en venir. Revenons maintenant à notre échelle et à nos menus traumatismes quotidiens. Qu’est-ce qui fait qu’un employé va bien ou mal tourner à la suite d’un revers, comme la révélation au grand jour d’un de ses défauts secrets? Le fait de pouvoir bénéficier, ou non, des conseils d’un coach, pour ne pas dire de son manager ou d’un collègue bienveillant. Tout simplement.
Par conséquent, si vous sentez que dans votre équipe une personne file un mauvais coton, mieux vaut y prêter attention et vous mettre à sa disposition. Sans vous imposer, faites-lui comprendre que vous êtes là en cas de pépin, pour qui que ce soit. Et vous verrez alors peut-être cette même personne se transformer, graduellement, en super-héros oeuvrant pour le Bien, et non pour le Mal…
En passant, Machiavel a dit dans Le Prince : «Il faut estimer comme un bien le moindre mal»…