Se fâcher et blâmer finit toujours par nous nuire... Photo: DR
Avez-vous remarqué, comme moi, que lorsque quelque chose ne tourne pas rond, c'est toujours la faute des autres? Ou de la malchance? Ou de la météo?
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Un exemple frappant… Chaque fois que Walmart et autres Target n'atteignent pas les objectifs financiers trimestriels attendus par les investisseurs boursiers, leur PDG glisse au passage que la météo n'était pas elle-même au rendez-vous, ce qui, d'après lui, explique en grande partie la déconvenue de leur entreprise. Prêtez-y attention la prochaine, vous verrez; cela vous fera sourire, j'en suis sûr.
Bon. Ce réflexe est humain. Nous avons tous du mal à assumer la pleine responsabilité de nos échecs collectifs, et nous avons tous la fâcheuse tendance à blâmer des forces contraires, sur lesquelles nous n'avons aucune prise. Comme la crise économique. La météo. Ou encore l'infortune (quand on n'a vraiment rien trouvé d'autre!).
Mais voilà, est-ce là la bonne attitude à avoir? Est-il bon de blâmer, disons, les dieux? Ou vaudrait-il mieux s'en abstenir, et en rester aux faits indéniables, sans chercher à blâmer qui ou quoi que ce soit?
Dexin Zhou, doctorant en finance à l'École de commerce Goizueta à Atlanta (États-Unis), a voulu en avoir le cœur net. Et ce qu'il a trouvé dans le cadre de son étude intitulée The blame game est on ne peut plus riche en enseignements…