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Avant d'investir, les gens ont souvent le réflexe de considérer l'économie dans son ensemble, afin de déterminer si la société convoitée performera bien à court ou moyen terme. Nous avons souvent mis en garde les lecteurs à ce sujet, à l'effet que la sélection d'entreprises individuelles prime par rapport à un investissement basé sur les éléments macroéconomiques.
Le contexte américain constitue un bel exemple. De façon générale, les gens craignent les États-Unis, mais privilégient le Canada. Or, baser ses décisions sur la bonne tenue d'un pays peut faire manquer de belles opportunités. Lorsque nous analysons un grand nombre de titres, nous mettons l'emphase sur les critères propres aux entreprises sous-jacentes. Ainsi, parmi les candidats dans un secteur précis, certains présentent des caractéristiques nettement mieux que les autres.
En 2009, nous regardions surtout du côté du secteur bancaire. Ce dernier souffrait d'une incroyable impopularité. Avant la crise, la plupart des titres ne nous intéressaient point. Ils se transigeaient tous trop cher. Au coeur de la crise, on assiste à l'inverse. Toutefois, nous étions fort conscients de la précarité de l'économie. Nous devions demeurer prudents face à nos choix.