1. Le défi du pipi clair
«Buvez assez d’eau. Assez signifie ici la quantité nécessaire pour que, lorsque vous allez aux toilettes, vous constatiez que votre pipi est clair. Surtout pas jaune foncé, car c’est le signe que vous êtes déshydraté (à noter qu’au réveil, il est normal qu’il soit foncé, puisque vous venez de passer sept ou huit heures sans boire)», m’a-t-elle dit, en se mordant les joues.
Faut-il, pour y parvenir, se forcer à boire une ou deux bouteilles d’eau par jour, comme on l’entend dire ad nauseam, ici et là, à la télévision comme dans certains magazines spécialisés ? «Ce n’est pas tant une question de quantité que de régularité. Je ne dis à personne de s’imposer de boire deux bouteilles d’eau par jour, mais plutôt de boire très régulièrement tout au long de la journée. Chacun finira par trouver la quantité dont il a besoin, en se basant sur la couleur de son pipi», m’a-t-elle indiqué.
Et d’ajouter, tout sourire : «L’Association de hockey balle Haïti a vu le jour à Montréal en décembre dernier, et elle a réussi à se qualifier pour le championnat du monde, qui se déroule en ce moment à Zug, en Suisse. Ses joueurs m’ont demandé conseil en matière de nutrition, et je leur ai demandé, entre autres, de relever là-bas ce que j’ai appelé le ‘défi du pipi clair’. Ils ont éclaté de rire, mais vite compris que j’étais sérieuse. Je suis prête à parier qu’ils vont le relever le plus sérieusement du monde. Car ils savent bien que sans bonne hydratation on ne peut pas espérer accomplir une performance exceptionnelle».
2. Le défi des produits frais
«Mangez frais. Des légumes, des fruits. Autant que vous voulez. Pourquoi ? Parce que moins un aliment est transformé, meilleur il est pour la santé», m’a-t-elle dit. En résumé, mieux vaut croquer une pomme lorsqu’on ressent une petite faim au travail plutôt que de se précipiter sur la distributrice de barres chocolatées.
«Je dis souvent que rien ne vaut la simplicité, en matière d’alimentation. Faites une habitude de manger des produits simples, comme les fruits et légumes, et vous serez sûrs de ne faire aucune erreur nutritionnelle», a-t-elle ajouté, en soulignant qu’un beau jour «votre corps vous dira merci».
3. Le défi de la régularité
«Mangez souvent, mais pas tout le temps. L’idéal, c’est de se nourrir toutes les deux ou trois heures. Un fruit, des noix, c’est très bien, au travail», m’a dit Mme Larivière. De fait, notre corps et notre cerveau ont besoin de ce petit boost énergétique pour pouvoir continuer d’être performants. Sans celui-ci, on connaît inévitablement un petit down, un moment de relâchement qui, sans qu’on le réalise vraiment, nuit fortement à notre efficacité.
«Attention à une chose, toutefois : se nourrir toutes les deux ou trois heures, ça ne veut pas dire qu’il faut grignoter toute la journée devant l’ordinateur. Je le répète : la modération, toujours la modération», a-t-elle précisé.