Imaginons que vous devez vous rendre à une réunion de dernière minute, sans y être préparé, et que de surcroît vous savez qu'il vous faudra prendre la parole devant tout le monde. Vous êtes, et c'est tout à fait normal, stressé.
Maintenant, vous êtes capable d'identifier la source de votre stress. C'est, disons : Imprévisibilité, car la réunion n'était pas prévue à votre agenda; et Égo doublement menacé, car vous ne vous sentez pas prêt et vous devez prendre la parole.
Que faire? M. Plusquellec a quatre suggestions, applicables à n'importe quelle situation stressante :
1. Dépensez vite votre trop plein d'énergie. On a vu que le stress nous fait accumuler beaucoup d'énergie d'un coup dans notre corps, afin de pouvoir faire face à la menace ressentie. Il convient donc de vider ce trop plein. Comment? «En courant à votre réunion, par exemple. Ou en prenant l'escalier quatre-à-quatre au lieu de l'ascenseur. Ou si vous prenez la voiture, en chantant à tue-tête avec l'autoradio», recommande-t-il.
2. Respirez par le ventre. La respiration abdominale fait s'étirer notre diaphragme, et le simple mouvement de ce muscle freine les hormones du stress. «Assis à la table de réunion, vous pouvez discrètement gonfler lentement votre ventre, puis le dégonfler. Lentement, plusieurs fois. Vous aurez ainsi le contrôle de votre stress», dit-il.
3. Partagez vos soucis avec un collègue de confiance. À la réunion, essayez de vous asseoir à côté d'un collègue à qui vous pouvez tout dire, ou presque. Et glissez-lui à l'oreille ce qui vous stresse. «Rien que de le dire à quelqu'un qui peut vous soutenir, ça peut enlever tout votre stress», indique-t-il.
4. Souriez aux autres. «Une récente étude a montré qu'il suffit de sourire, même de manière un peu forcée, pour voir son stress diminuer de lui-même. On aurait tort de se priver de cette astuce», révèle-t-il.
C'est aussi bête que ça. Essayez, et vous verrez que ces trucs sont très efficaces. Garanti, puisque c'est scientifiquement prouvé!
En passant, un petit koan zen que je vous laisse savourer : «Le bambou existe au-dessus et au-dessous de son nœud».