1) penser que les rendements de 2012 et 2013 constituent le début d'une longue et extraordinaire hausse boursière ;
2) penser que le marché est maintenant dû pour une importante correction, et donc conserver tout son portefeuille dans des instruments financiers à court terme ;
3) penser que les taux d'intérêt n'augmenteront pas, et ainsi se contenter des rendements à long terme qu'offrent les obligations à longue échéance.
Après deux années aussi fastes que 2012 et 2013 à la bourse américaine, un futur retraité pourrait être tenté d'avoir recours à l'effet levier pour rattraper des années d'épargne. À l'inverse, deux bonnes années de rendements sont peut-être suffisantes pour influencer un jeune investisseur canadien à vendre tout son portefeuille, afin d'acquérir des immeubles au Canada, pensant que la Bourse a déjà donné tout ce qu'elle avait à donner. C'est pourquoi parfois, le plus grand risque à surveiller en tant qu'investisseur, c'est notre propre attitude!
Nous en profitons pour vous souhaiter une excellente année 2014!
P.S.: Notre opinion face à l'économie canadienne n'a pas changé en 2013. L'immobilier et l'endettement des ménages représentent toujours des risques importants, selon nous.
Au sujet des auteurs du blogue : Patrick Thénière et Rémy Morel sont propriétaires de Barrage investissement privé, une firme montréalaise de gestion d'actifs. www.barragecapital.com