Nous pensons que ces interminables poursuites nuisent beaucoup à la reprise. D'un côté, le gouvernement souhaiterait que les banques prêtent davantage pour aider l'économie, et de l'autre, on les assomme de toutes parts. On souhaite qu'elles nous prouvent qu'elles peuvent subir à nouveau une crise comme celle de 2008, en leur infligeant des restrictions sur leurs capitaux. On leur demande de dédommager les victimes de la crise, même si la plupart d'entre elles ont failli s'éteindre suite à cette même crise.
Tout reste une question de politique! Si la population approuve ces poursuites, on gagne du précieux capital politique à le faire. L'ennui, c'est qu'on se tire dans le pied, alors que ces actions entraînent irréfutablement un risque vers une nouvelle récession, ou du moins, un ralentissement important dans la reprise économique.