À long terme, croit-il, avec des entreprises qui se soutiendraient mieux par elles-mêmes, l'économie du Québec pourrait obtenir d'aussi bons résultats, sinon de meilleurs.
Le ministre n'est pas contre l'interventionnisme de l'État. Il le veut cependant mieux ciblé. Dans le multimédia, il citera en exemple l'Ontario, qui a promis des subventions importantes à Ubisoft si elle lui créait 800 emplois. L'Ontario a su se donner une masse critique dans ce secteur qui, par phénomène de grappes, peut désormais créer nombre d'emplois, sans que la province ait à subventionner l'industrie au grand complet.
De telles interventions ciblées, il y en aura encore. De même que de l'accompagnement pour le développement de produits qui répondent à un besoin (et non de produits auxquels on tente de trouver un besoin).