La plupart de mes lecteurs savent que j'ai écrit deux livres sur la Bourse. Peu savent que le manuscrit du premier, Investir à la Bourse et s'enrichir, publié en 2001, s'est presque retrouvé à la poubelle.
Après sa rédaction, en 2000, je n'étais pas satisfait de son contenu. Je l'ai donc fait lire par mon grand ami, François Rochon, président et gestionnaire de Giverny Capital, située à Montréal.
François m'a dit que mon livre était très bon, mais que son principal défaut était son ton qui laissait croire au lecteur qu'il était facile de réussir à la Bourse.
C'était l'étincelle qui me manquait, car non seulement il avait raison, mais je voulais transmettre le message exactement contraire. J'ai donc complètement réécrit mon texte en quelques jours.
Plus d'une décennie plus tard, je vous dirais que j'ai constaté que réussir à la Bourse n'est pas difficile : c'est très difficile !
Je l'ai constaté encore plus récemment à la lecture d'un excellent article écrit par Barry Ritholtz. M. Ritholtz est bien connu pour son blogue «The Big Picture». Dans son texte, il explique que, même si vous étiez le plus grand analyste financier du monde, capable de cibler les meilleurs titres avant leur explosion en Bourse, il est fort probable que vous ne feriez pas tant d'argent que cela.