Le précipice fiscal : une peur déjà dans les cours
La leçon de l’histoire suggère que l’évaluation de la Bourse et de ses actions est plus déterminante pour les rendements futurs que la croissance.
Actuellement, les actions sont impopulaires parce que les investisseurs craignent l’effet d’une économie lente sur la Bourse.
M. Leith prévoit aussi une économie sans éclat pour l’avenir prévisible, mais il est enthousiaste envers le rendement que lui procureront les actions, en particulier celles des entreprises de première qualité, car elles sont encore bon marché.
Il termine sa lettre avec la principale inquiétude des investisseurs : le précipice fiscal américain, soit l’expiration de réductions d’impôts et la coupe automatique des dépenses du gouvernement, à la toute fin de 2012.
Le moment est propice pour que graduellement le gouvernement se serre à son tour la ceinture, maintenant que les consommateurs et les entreprises ont assaini leurs finances, et que le marché immobilier résidentiel reprend vie.
« Les cours intègrent ce qui est déjà connu et prévu. Puisque les investisseurs ont perdu confiance dans les perspectives économiques, nous pouvons nous procurer des entreprises solides capables de croître dans une économie lente, à bon prix. Cela augmente nos chances de réaliser un bon rendement », conclut-il.
Les comparaisons entre l’économie et la Bourse depuis 1940