BLOGUE. Le détaillant Dollarama (Tor., DOL, 63,14 $) est le meilleur marchand nord-américain au palmarès boursier depuis le début de l’année, avec rien de moins qu’un gain de 42 %.
Dollarama devance ainsi le géant Wal-Mart (NY, WMT, 75,11 $ US) de 16 %, et sa rivale Target (NY, TGT, 63,92 $ US) de 19 %, depuis le début de 2012, rapporte l'agence Bloomberg.
Dollar General (NY, DG. 47,63 $ US) un autre exploitant américain de magasins de marchandises à petit prix s’est apprécié de 15 % depuis le début de 2012. L’indice des titres de consommation discrétionnaire de la Bourse de Toronto a gagné 13 %.
À quoi tient cet exploit selon Bloomberg ? À la perception que Dollarama pourra dominer son créneau canadien, pour encore cinq ans. Les ventes de ses magasins ouverts depuis plus d’un an croissent aussi plus vite que celles de ses semblables américains,
« Il est très facile de voir son titre s’envoler en Bourse, et sa performance exploser, lorsqu’on n’a pas de concurrent direct », a déclaré Dutch Fox, analyste de Friedman Billings Ramsay & Co.
Il faudra attendre au moins cinq ans avant que l’unique rival de Dollarama, Dollar Tree (Nasdaq, DLTR, 39,85 $ US), avec ses 85 magasins Dollar Gant, ait la taille pour véritablement faire concurrence aux 700 Dollarama, fait valoir Perry Caicco, de Marchés mondiaux CIBC.
Dollar Tree prévoit éventuellement exploiter 1 000 magasins au Canada.
Dollarama a déjà plus de magasins que tous ses concurrents réunis et compte en ouvrir de 50 à 60 par année.
« Dollarama a encore beaucoup d’espace de croissance, dans un marché qui peut compter 2 400 magasins », indique Neil Linsdell, d’Industrielle-Alliance Valeurs mobilières.
Trop d'attentes ?