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C’est la rentrée pour les financiers aussi et plusieurs profitent du retour de leurs clients devant leurs écrans de négociation pour faire le point sur leur stratégie de placement.
Pour Vincent Delisle, stratège de Banque Scotia, la rentrée est l’occasion de renouveler sa préférence pour les actions, malgré la multiplication des records en Bourse.
Voici les faits saillants de son bulletin de la rentrée.
- Les deux surprises de l’été ont été la chute des taux obligataires, malgré le rebond économique américain, ainsi que le recul du pétrole en pleins conflits en Ukraine et au Moyen-Orient.
- Si les inquiétudes géopolitiques ont provoqué un recul de 5 % du S&P 500 durant l’été, ce sera la stratégie de retrait des liquidités par la Fed américaine qui entraînera des pointes de volatilité, d’ici la fin de l’année.
- Les replis seront de nouvelles occasions d’acheter des actions parce que les économies se portent mieux, les États-Unis en tête. Aussi, les Bourses nord-américaines s’apprécient de 15 à 18 % en moyenne au cours des 12 mois précédent la première hausse de taux par la Réserve fédérale, selon les annales boursières.
- Le manque de confiance généralisé des investisseurs professionnels envers le prolongement du marché haussier est un autre facteur qui confère un potentiel d’appréciation additionnel aux actions.
- À la première hausse du taux directeur, prévue en mai ou juin 2015, les gains boursiers se modéreront parce que les multiples d’évaluation cesseront d’augmenter.
- C’est seulement lorsque la politique monétaire sera restrictive, soit lorsque le taux directeur réel redeviendra positif (par rapport à son niveau actuel de moins 1,75 %) qu’il faudra envisager de réduire sa répartition en actions. Ce retour à des taux plus normaux pourrait toutefois prendre beaucoup de temps.
Une encaisse de 5 % pour saisir les occasions