Une encaisse de 5 % pour saisir les occasions
- D’ici là, M. Delisle accorde un poids de 70 % aux actions, soit 10 % de plus qu’une répartition neutre.
- Dans cette logique, les obligations occupent 25 % du portefeuille, soit 15 % de moins que leur répartition habituelle.
- M. Delisle conserve aussi une encaisse de 5 % pour saisir les occasions que susciteront les craintes entourant le retrait des liquidités par la Fed.
- Comme c’est le cas dans cette phase de croissance économique, les titres « cycliques » devraient mieux performer que les titres des secteurs plus stables, pour les derniers mois de 2014.
- Même si l’indice torontois S&P/TSX est plus « cyclique », en raison de la forte représentation des producteurs de ressources, M. Delisle préfère la Bourse américaine à la Bourse canadienne. L’élan économique y est meilleur, même si à court terme l’effet de surprise des données économiques s’atténuera. Au Canada en revanche, l’impact positif qu’ont eu la hausse des cours des matières premières et le recul du huard s’estompera sur les prévisions de bénéfices canadiens.
- Le modèle tactique à court terme de Banque Scotia accorde aussi une légère préférence aux actions américaines, alors qu'il donnait l'avantage au S&P/TSX en février. La montée du dollar américain fait aussi faiblir les cours des métaux et pourrait faire baisser le huard.
- M. Delisle s’attend aussi à ce que le secteur bancaire américain reprenne du poil de la bête en Bourse, de concert avec un regain de l'activité immobilère. La création plus robuste d’emplois devrait redonner du tonus au secteur résidentiel et donc aux hypothèques.
Voici la répartition du portefeuille-type de M. Delisle