Plus d’actions, mais pas trop et des munitions de 5 %
L’environnement mouvant incite M. Delisle à moduler sa répartition d’actif. Il préfère toujours les actions aux obligations, car les obligations souffriront le plus d’une éventuelle remontée des taux, mais il n’augmente pas sa mise en actions.
Son portefeuille-modèle accorde une place de 65 % aux actions, comparativement à la répartition de 70 % qu’il avait jusqu’en septembre. C’est 5 % de plus qu’une répartition neutre.
La part des obligations demeure à 30 %, soit 10 % de moins qu’une répartition neutre.
L’encaisse reste à 5 % pour saisir des occasions que la volatilité risque de susciter.
L’économie américaine est solide, mais M. Delisle s’attend tout de même à ce les indicateurs s’essoufflent un peu au cours des 3 à 6 prochains mois, comme ils ont l’habitude de le faire après une période d’accélération.
« L’indice avancé ISM pourrait fléchir à 52-53 après avoir vogué à un niveau de 57 à 59, depuis le mois de mars », précise-t-il.
Pour M. Delisle, c’est une erreur de craindre que les États-Unis attraperont la morosité de l’Europe ou de la Chine.
il est aussi très clair dans son esprit que la chute du pétrole est un accélérateur pour la Bourse et l’économie américaines.
Il s’attend donc à un changement du régime des taux américains en 2015.
Voici le portefeuille-modèle de M. Delisle :