Les pays développés ont encore l'avantage à court terme
Ceci dit, à court terme, les Bourses des pays développés restent les plus attrayantes parce que la fuite des capitaux des marchés émergents pourrait encore s’accélérer, prévient le stratège.
« Les capitaux devraient continuer à fuir les marchés émergents tant que les taux américains repères de 10 ans ne se stabiliseront pas autour de 3 à 3,5 % », croit M. Roberge.
L’évaluation des Bourses des marchés émergents est alléchante, mais elle n’a pas encore atteint les bas fonds qu’elle a connu dans le passé, soit avec un multiple de huit fois les bénéfices et de 1,2 fois la valeur comptable.
Pour l’économie mondiale, l’élan des marchés développés semble suffisant pour contrer le recul des économies des pays émergents, conclut M. Roberge.