À gauche, Robert Dépatie, président de Vidéotron. À droite, Pierre Karl Péladeau, président de Quebecor. Photo : Benjamin Nantel
La cour est-elle pleine? Défenseur de la concurrence sur toutes les tribunes, Vidéotron admet qu’elle est devenue forte dans le marché de la téléphonie sans fil. Lors de l’ouverture du nouveau magasin de l’entreprise au centre-ville de Montréal, lesaffaires.com a demandé à Robert Dépatie, président de Vidéotron, de commenter une éventuelle ouverture du marché à la propriété étrangère.
Hier, le ministre de l'Industrie, Tony Clement, a annoncé qu’il procédera à une nouvelle mise aux enchères du spectre sans fil en 2012. Il a aussi indiqué que les restrictions à la propriété étrangères pourraient également être levées. Actuellement, la propriété étrangère ne peut dépasser 20%.
Qu’en pense-t-on chez Vidéotron? « Pour l’instant on n’est pas fermé à ça [une augmentation de la propriété étrangère], répond M. Dépatie. On ne prend pas position pour le moment, mais la concurrence ne peut être qu’une bonne chose pour la clientèle. »
Vidéotron a toujours défendu la concurrence, une opinion qui va de soi pour un nouvel entrant. Son président admet toutefois qu’elle commence à être forte avec Telus, Rogers et BCE « qui ont six à sept marques » et Public Mobile. « Je crois qu’il commence à en avoir pas mal maintenant, dit-il. Cinq concurrents dans la téléphonie mobile, c’est beaucoup.»
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